microservices

Microservices, APIs, plateformes low-code : les DSI au pied du mur

La transformation numérique s’accélère. Les entreprises veulent aller plus vite, s’adapter, innover. Et la DSI ? Elle est en première ligne.

Microservices. APIs. Plateformes low-code. Trois mots qui riment avec agilité. Mais aussi avec fragmentation, pilotage complexe, gouvernance à réinventer.

microservices

Fini le temps où la DSI développait tout en interne. Aujourd’hui, elle orchestre. Elle arbitre. Elle compose avec des briques qui viennent de partout. Et ce n’est que le début.

Des briques pour aller plus vite

Les microservices permettent de décomposer un SI en modules indépendants. Une mise à jour dans un service ? Pas besoin de tout redéployer. Plus rapide. Plus souple.

Les APIs connectent ces briques entre elles. Et avec l’extérieur. Elles permettent de parler le même langage, même si on n’utilise pas les mêmes outils.

Quant au low-code ? Il démocratise le développement. Les métiers peuvent créer leurs propres apps. En quelques jours. Parfois en quelques heures.

Bref : c’est puissant. Mais c’est aussi instable, si mal maîtrisé.

Une DSI métamorphosée

Avant : la DSI développait, intégrait, testait. Elle contrôlait tout. Aujourd’hui ? Elle guide. Elle coordonne. Elle structure.

Son nouveau rôle :

  • Définir les règles du jeu (interopérabilité, sécurité, réversibilité)
  • Superviser un SI devenu mouvant
  • Harmoniser les choix métiers sans brider l’innovation

La DSI devient le chef d’orchestre d’une partition jouée à plusieurs mains. Et parfois, ce n’est pas simple de garder le tempo.

Le risque du Shadow IT assumé

Les métiers ne veulent plus attendre. Avec une plateforme low-code, ils peuvent créer leur outil. Tout seuls. C’est rapide, concret, pratique.

Mais à quel prix ?

  • Des outils non maintenus
  • Des données mal sécurisées
  • Des redondances

Le Shadow IT n’est plus une dérive. Il est une réalité.

La réponse des DSI les plus matures : ne pas lutter contre. Mais créer un cadre. Encadrer sans étouffer. Bâtir des zones d’expérimentation. Et surtout, écouter.

Complexité technique : l’autre face du gain d’agilité

Microservices + APIs + CI/CD + containers = puissance, oui. Mais aussi complexité.

Ce n’est plus un seul système qu’on pilote. Ce sont des dizaines. Parfois des centaines.

Et qui dit microservices dit aussi :

  • Monitoring distribué
  • Orchestration fine
  • Tests automatisés
  • Haute disponibilité

En clair : plus d’outils, plus de savoir-faire, plus de risques.

Le vrai sujet : les compétences

Ce virage technologique demande de nouveaux profils. Pas juste plus de développeurs. Mais des profils hybrides, capables de comprendre le métier ET l’architecture.

Dans la nouvelle DSI, on croise :

  • Des architectes cloud natif
  • Des experts DevSecOps
  • Des gouverneurs de plateformes
  • Des « citizen developers » en lien avec les métiers

Il faut former, accompagner, mais aussi accepter que les rôles changent.

Conclusion : les DSI au cœur de la stratégie

Les technologies changent. Les attentes aussi.

La DSI doit réconcilier deux mondes : celui de l’agilité métier et celui de la maîtrise technique.

Elle doit garantir la sécurité, la cohérence, l’interopérabilité. Tout en accompagnant les métiers dans leurs envies d’aller vite.

C’est un nouveau métier. Moins dans la production. Plus dans l’animation, la stratégie, l’équilibre.

Et c’est aussi ce que nous, chez Groupe BBU, aidons à construire au quotidien.