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Migration des données SI – Bonnes pratiques et pièges à éviter

Selon Gartner, 83 % des projets de modernisation des systèmes d’information (SI) échouent partiellement ou totalement en raison d’un manque de préparation et d’une mauvaise gestion des risques.

Dans un monde où la transformation digitale s’accélère, les entreprises doivent régulièrement faire évoluer leurs infrastructures et transférer leurs données ainsi que leurs processus métier vers de nouveaux environnements.

Que ce soit dans le cadre d’une fusion, d’une refonte applicative ou pour répondre aux exigences de conformité, ces transitions sont souvent complexes et critiques.

Les obstacles sont nombreux : pertes de données, interruptions d’activité, dérives budgétaires… Pourtant, en adoptant une approche méthodique et des bonnes pratiques, il est possible d’assurer un passage fluide et sécurisé vers une nouvelle organisation des systèmes d’information.

Cet article vous guide à travers les étapes clés, les stratégies à privilégier et les pièges à éviter pour réussir cette transformation.

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[1] Cadrer le Projet de Migration

📌 Objectif : Comprendre les besoins et les enjeux pour éviter les dérives.

Bonnes pratiques

  • Définir clairement le périmètre du projet (quelles données, quels processus, quels systèmes sont concernés ?)
  • Identifier les parties prenantes et créer un comité de pilotage
  • Prendre en compte le triptyque coût – qualité – délai : établir un budget réaliste et un planning détaillé pour anticiper les contraintes et éviter les dépassements
  • Déterminer les critères de succès en fonction des priorités : si les délais sont serrés ou le budget contraint, il faudra potentiellement ajuster le niveau de qualité tout en garantissant la viabilité du projet.

⚠️ Pièges à éviter

  • Sous-estimer les interdépendances entre les applications et les processus métier, ce qui peut impacter délais et coûts
  • Oublier d’impliquer les utilisateurs métiers dès le début, au risque de découvrir des besoins critiques trop tard
  • Négliger l’évaluation des risques liés aux contraintes budgétaires et temporelles, ce qui peut entraîner des décisions précipitées affectant la qualité des données et la performance du SI post-migration.

[2] Cartographie et analyse de l’existant

📌 Objectif : Obtenir une vision claire de l’existant pour minimiser les risques.

Bonnes pratiques

  • Recenser les sources de données, leurs flux et leurs interactions.
  • Documenter les processus métiers impactés.
  • Auditer la qualité des données (cohérence, complétude, redondance).

⚠️ Pièges à éviter

  • Se fier uniquement aux documentations existantes sans valider sur le terrain.
  • Négliger les dettes techniques et les écarts de formats entre les systèmes.

[3] Planification et choix des méthodes de migration

📌 Objectif : Définir une stratégie adaptée pour limiter les interruptions et garantir la réussite.

Bonnes pratiques

  • Comparer les différentes approches :
    • Big Bang (migration totale en une fois)
    • Progressive (par lots ou modules)
    • Coexistence hybride (anciens et nouveaux systèmes en parallèle).
  • Évaluer les risques et mettre en place un plan de contingence.
  • Définir un calendrier réaliste et aligné avec les contraintes métiers.

⚠️ Pièges à éviter

  • Précipiter la bascule sans test approfondi.
  • Oublier de prévoir une capacité de retour en arrière (rollback).

[4] Sécurisation et gouvernance des données

📌 Objectif : Garantir la qualité, la sécurité et la conformité des données migrées.

Bonnes pratiques

  • Mettre en place un plan de nettoyage et d’harmonisation des données.
  • Assurer la traçabilité des modifications avec des logs détaillés.
  • Respecter les normes et régulations en vigueur (RGPD, ISO 27001, DORA, NIS2, etc.).

⚠️ Pièges à éviter

  • Ignorer la classification et les règles de confidentialité des données sensibles.
  • Ne pas prévoir de plan de remédiation en cas de corruption ou perte de données.

[5] Tests et validations avant mise en prod

📌 Objectif : S’assurer que la migration est fiable avant le go-live.

Bonnes pratiques

  • Effectuer des tests unitaires, de bout en bout et de charge.
  • Vérifier l’intégrité des données après migration.
  • Impliquer les métiers pour des tests utilisateurs (UAT).

⚠️ Pièges à éviter

  • Se contenter de tests techniques sans validation métier.
  • Lancer la migration sans un plan clair de reprise d’activité en cas d’échec.

[6] Déploiement et suivi post-migration

📌 Objectif : Assurer une transition sans heurts et garantir l’adoption par les équipes.

Bonnes pratiques

  • Organiser un support renforcé post-migration.
  • Surveiller les performances et analyser les incidents éventuels.
  • Recueillir les feedbacks et ajuster si nécessaire.

⚠️ Pièges à éviter

  • Négliger l’accompagnement au changement et la formation des utilisateurs.
  • Ne pas documenter les enseignements tirés pour les futures migrations.

Le Groupe BBU vous accompagne dans votre projet de migration

Réussir la migration des données et des processus SI ne s’improvise pas. Une planification minutieuse, une bonne gouvernance des données et une approche collaborative avec les parties prenantes sont essentielles pour éviter les écueils et garantir un retour sur investissement optimal.

Chez GROUPE BBU, nous accompagnons les entreprises à chaque étape de leur transformation, en apportant expertise, méthodologie et pilotage stratégique. De la cartographie des SI à l’optimisation post-migration, nos consultants vous aident à sécuriser vos projets et à maximiser leur impact business.

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